Un sujet sensible où nous nous sommes vraiment couverts de gloire. Mec, mec, mec….!

Aujourd'hui, nous avons pu constater une fois de plus comment la politique actuelle de l'UE traite l'asile aux frontières extérieures de l'UE.

Nous pouvons désormais voir chaque semaine comment les réfugiés sont secourus en haute mer et amenés au port. La garde côtière dans le petit village de pêcheurs dans lequel nous nous trouvons actuellement est déjà devenue une routine. Les villageois prêtent peu d'attention aux événements bizarres qui se déroulent dans le nouveau port.

Lorsqu'un cargo de 200 m de long met le cap sur le port, les « vieux » le remarquent également et font un bref commentaire. Mais rien de plus...

Lorsqu'ils arrivent à l'embarcadère, les réfugiés sont regroupés et divisés en groupes jusqu'à ce qu'ils soient répartis dans les bus qui les récupèrent et les transportent.

Quand j'ai demandé où ces gens étaient emmenés et pourquoi on ne leur donnait rien à boire, je n'ai reçu qu'une seule réponse. Hausser les épaules.

J’obtiens également des réponses étranges à ma question de savoir pourquoi ces personnes sont traitées de cette façon : « Il y a quelque chose qui ne va pas chez elles. Ce sont tous des jeunes hommes. Ils ont tous des smartphones et sont bien connectés. » Quand j’ai objecté que j’avais aussi vu des femmes et des enfants – Hausser les épaules!"

Cela me rappelle les transports de Juifs et de dissidents sous le Troisième Reich. C’est le seul endroit où je suis devenu aujourd’hui un témoin contemporain.